lundi 20 octobre 2014

♫ Quand t'es dans le désert ... ♫ ♫


Jeudi 14 août 2014 : J 10 (Las Vegas/Death Valley - 381 km)


On commence à prendre le rythme : lever 8h – douche – direction parking chargés comme des mulets avec la moitié de nos affaires ...

... arrêt sur image

On se rend compte qu’on a laissé le toit ouvrant  de la voiture « ouvert » toute la nuit (un peu risqué vu l’endroit !)

Moindre mal, elle est encore là, mais quand même ...

On ne se déconcentre pas : retour à la chambre pour récupérer le reste - petit-déj à la terrasse du Starbuck  - dernière photo du « Pont de Brooklyn » ...


... on profite du waïfaï, comme disait la réceptionniste,
pour checker une dernière fois nos mails ...



... et retour à la voiture pour le départ !

Il est 10h, on a 2 heures de route pour la Death Valley, on est pas mal, pour une fois ...

... 40 minutes plus tard, après en avoir raté 2 fois l’entrée, on est enfin sur la freeway (heureusement qu’on avait un GPS !)

Après un arrêt essence/provisions/distributeur obligatoire à Parhump ...


(devant la banque, pour les amateurs !)


... on arrive dans la Vallée de la Mort.

La chaleur est accablante et on réalise qu'on a définitivement semé la brume !


Première étape : Dantes View (1676 mètres d’altitude), d’où l’on a une vue splendide sur Badwater et une partie de la vallée.
Les derniers km sont un peu sportifs, et il est 14h quand on arrive au sommet


Il ne fait « que » 30° là haut,
on profite de la fraîcheur relative pour pique-niquer en admirant le paysage !


On repart, direction Zabriskie Point, autre magnifique point de vue déjà admiré il y a deux ans, mais tant pis, on avait envie d’y retourner !
La petite grimpette sous 42° est un peu éprouvante, mais quelle récompense à l’arrivée !












Dépêche toi de prendre la photo ... ça brûle !



Dans ce paysage minéral complètement figé,
difficile d'imaginer que le vent souffle très fort ... et pourtant !




Ce  n'est pas que je tienne tant que ça à mon chapeau,

mais je n'ai pas envie d'attraper une insolation !

On descend sur Furnace Creek pour reprendre un peu de forces …
il fait maintenant 48°




Pas grand monde sur la terrasse, on se demande pourquoi ...



Reposés et (un tout petit peu) rafraîchis, on met le cap sur Badwater …









Bon ... c'est pas interdit, juste pas recommandé ...


On s’avance nous aussi dans la mer de sel, mais la chaleur est telle que j’en ai des frissons (oui, c'est bizarre comme sensation) !




Il faut rester prudents, on fait demi-tour …

oups ... on était si loin ? le parking, là bas, tout au bout, paraît minuscule
Il va falloir y retourner à petits pas, la chaleur est vraiment oppressante !



Que montre donc Thierry ?

Là haut, le petit trait blanc horizontal ...


Le niveau de la mer, 85.5 mètres plus haut !


On retourne haletants à la voiture, et on se met littéralement à ruisseler de sueur sous l’effet de la clim et du choc thermique ... c'est impressionnant, pas un cm de peau qui ne dégouline, erk !

On revient par Artist's Drive









Sûrement bien trop aride pour nos franc-comtois inconditionnels de verdure ...
... mais nous on aime !





Il commence à se faire tard
On reprend la route pour la petite ville fantôme de Rhyolite ...


Brrr ... faudrait pas tomber en panne !





Le panneau le plus moche du séjour, criblé de balles en plus ... ambiance !


Il est temps d'arriver, la nuit commence à tomber !




On y va quand même, tu crois ? Il est tard non ? 

Il n’y a pas âme qui vive et on n’en mène pas large !





On découvre des sculptures très étranges ...
... et inquiétantes, surtout à cette heure !



 

 


Elles sont l’œuvre d’un artiste belge (Albert Szukalski) : The Last Supper, La Cène de Leonard de Vinci revue et corrigée ... très corrigée !



Ah ... ça fait 14 avec celui-là,
mais il n'est pas à table (sûrement en retard car son vélo est crevé) alors ça ne compte pas !


Il y a aussi une drôle de femme sentinelle (en légos géants ?) ...


... un canapé (importé du Parc Güell ?)



... un mineur avec un pingouin


... une arbalète géante ?


avec des pustules bizarres ...



... mais pas de raton laveur !

Aussi froussards l'un que l'autre, on ne traîne pas plus longtemps dans cet endroit sinistre et on repart en direction de Beatty, à quelques miles de là ... en regardant derrière nous au cas où l'on serait suivis !

… on tourne un peu dans les rues avant de trouver notre hôtel (ce ne serait pas drôle sinon) et, bien rodés maintenant, on gare la voiture, on vide notre coffre, on traîne nos valises, nos sacs à dos, notre glacière et autres babioles jusqu’à la réception, papiers d’identité déjà en main et voucher entre les dents ... et là, au lieu de nous indiquer le numéro de chambre et les horaires du petit déj, la réceptionniste nous sort une grande tirade où nous ne comprenons que « mistake » … « we apologize »

Aïe ... Keskeladi ?

ça doit vouloir dire qu’ils se sont plantés avec notre réservation, on fait quoi maintenant ?

Efficacité à l’américaine : nous sommes immédiatement redirigés sur un autre établissement (coïncidence : celui où l’on avait déjà dormi il y a 2 ans !), sans supplément et avec les plates excuses de la réceptionniste !


Rien de grave donc ... on repart avec nos valises, nos sacs à dos, notre glacière et autres babioles qu’on range à nouveau dans le coffre, on redémarre … on tourne à nouveau un peu dans les rues de Beatty (…) avant de trouver le Stagecoach Hôtel … on gare la voiture, on décharge nos valises, nos sacs à dos, notre glacière et autres babioles et on va faire le check-in ... ouuuuuf

Après avoir posé nos affaires dans la chambre,on part chercher un restaurant, à pied, pour profiter de la délicieuse fraîcheur du soir ... mais on revient sur nos pas au bout de quelques centaines de mètres, il fait nuit noire, les rues ne sont pas éclairées et il n’y a pas un chat … on ne se sent pas du tout en sécurité !

On reprend avec soulagement la voiture et on finit par trouver le KC Outpost ...


... où l'on partage notre table en terrasse avec un couple d'américains en goguette, curieux et ébahis de voir ces français si loin de chez eux !

Un repas on ne peut plus simple, bien dans l'esprit "Family Dining", mais délicieux, viande savoureuse, pain et salade de chou maison, bière glacée (on est très soucieux de notre hydratation)



Je précise que le "picher" de Thierry, presque plein alors que le mien est au 3/4 vide, est son deuxième ... je dis ça, je dis rien ...

Retour à l'hôtel à ... je ne sais plus quelle heure ... tard sûrement, fourbus et repus !

Ce qu'il y a de bien dans ce style de vacances, c'est qu'on ne s'ennuie pas la journée et qu'on ne souffre jamais d'insomnies ...



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