jeudi 23 octobre 2014

♫ Santa Barbaraaaaaa, ♫ dis-moi, pourquoiiiiiii ..... ♫ ♫♫ ♫


Lundi 11 août 2014 : J 7 (Santa Barbara/Los Angeles - 165 km)


Lever à 8 heures, petit déjeuner et douche rapides, on part à la découverte de Santa Barbara, dont nous n’avons rien pu voir la veille.

Encore déçus par les visites que nous avons dû annuler les jours précédents par manque de temps, nous sommes déterminés, nous partons d’un bon pas dans la rue, plan à la main et principaux points d’intérêt stabylotés ...

... On revient sur nos pas quelques centaines de mètres plus loin, on a du prendre la rue dans le mauvais sens

... Toujours rien ...
A part ce magnifique camion de pompier


et ce joli bâtiment, qui n'est pas une église mais un grand magasin !


… mais ce n'est pas ce qu'on cherchait 

On se plante sur le trottoir, et on fait tourner notre plan d'un demi-tour, puis d'un quart de tour, on regarde le soleil, la boussole, on repart vers l’est ... puis vers l’ouest ...

On trouve enfin le Royal Presidio, dernière des quatre forteresses militaires construites par les espagnols en 1782


 

Puis le Santa Barbara Courthouse, le Palais de Justice,
magnifique bâtiment inspiré des premières missions






 

 

Thierry profitera de cet arrêt photo (et pipi) pour sprinter jusqu’au parking où nous avons laissé la voiture, à quelques centaines de mètres, car nous avons largement dépassé le temps pour lequel nous avons payé ... Et ils ont la fourrière nerveuse là bas !!!


Vue depuis l'angle de la rue du Courthouse ...


Un peu à l’écart, Mission Santa Barbara (en espagnol : La Misión de La Señora Bárbara, Virgen y Mártir), connue comme la "reine des missions", fondée en 1786, et l’une des seules en Californie où vivent encore des pères franciscains.






Pas le temps, malheureusement, de pousser jusqu’au Stearns Wharf, la jetée la plus ancienne de la côte ouest (1872), mais notre promenade dans Downtown nous a permis de découvrir une très jolie petite ville, chic et pleine de charme, avec ses bâtiments blancs et ses patios d’influence hispanique.

Il doit être 13h00, on reprend la route ...

On cherche un Walmart depuis le début du séjour, pour y acheter l’indispensable glacière (oui … on reste optimistes concernant la météo !). On trouve notre bonheur sur la route pour la modique somme de 10 $, on achète également de quoi faire quelques petits repas équilibrés (eau, bananes, chips, snickers, biscuits salés …) et, à 14h30, on arrive à Malibu

Puisqu'on est là, on cherche des yeux LA plage de Malibu, LA grande plage avec des sauveteurs en maillot rouge qui courent au ralenti ... Mais on s’éloigne déjà de la ville, et aucune Pamela à l’horizon ...

On s’arrête, un peu dépités, et on finit par apercevoir un jeune pêcheur, sur une petite plage de galets. Je dis à Thierry :

« on ne va pas encore perdre du temps à tourner en rond, je vais aller lui demander ... Si je lui dis where is the big bitch, il saura bien de quelle plage je parle ?”

« euuuuhhhhh, c’est beach, pas bitch, là tu lui demandes où est la grosse biiiiiiiiip ..., il faut allonger le « i » de beeaaaach, pour plage, si tu fais un « i » court, c’est  ... hum ... autre chose ... »

« oups …. Bon ben vas-y toi, j’ose plus là !!! »

Thierry se dévoue, du coup, et le jeune homme nous salue avec un grand sourire :

« Hi ! »
« Hi ! ... the big beach, please ? »
«  ???? »
« euuuhhh the beach we see in the tv ? »
«  ... ... »
«  Pamela Anderson ? »
«  ... ... ... »

Soit notre prononciation est vraiment épouvantable, soit il ne connaît pas ...  il rigole et nous regarde avec des grands yeux interrogateurs, puis il finit par dire, en nous montrant la direction d’où l’on vient :

« you have a very nice beach, the Zuma Beach, a lot of people, good waves, very large … 6 or 7 miles »

Yessss ! On a tout compris, mais on ne s’explique pas pourquoi on ne l’a pas vue en venant ...

Thierry demande au pêcheur si on peut faire demi-tour 


"You can (sur le ton de : bien sûr, si tu veux mourir) ... but be careful !"


Il faut dire aussi que c'est une 4 voies ... bon ... on sera careful et on tournera un peu plus loin


On roule quelques km en sens inverse et on trouve enfin la fameuse plage ... impossible de la rater si l’on passe devant, mais on arrivait de l’intérieur des terres, et on l’avait déjà dépassé quand on a débouché sur la CA1 ...



On se trempouille un peu les pieds, l’eau est fraîche,
mais ces grosses vagues nous font bien envie !


 oups ...



The big wave : 1 - Thierry : 0 !


 

Moi qui ne me baigne pas en dessous de 28°, je me serais bien laissée tenter là ... 


 On a finit par trouver Pamela ...



... et même David ...



... ça casse un peu le mythe là, non ?

Vers 16 heures, on reprend la route pour Santa Monica, à une trentaine de km … on se gare directement sur le parking de la jetée pour éviter de tourner dans les rues pendant des heures  (12 $ tout de même !)

La mythique route 66 (première route trans-continentale goudronnée d'Amérique, appelée "Mother Road" par les américains) s'achève ici après avoir, depuis Chicago, parcouru près de 3700 km, traversé 3 fuseaux horaires et 8 états  (Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau Mexique, Arizona, et Californie)



La promenade sur le front de mer, entre Santa Monica Pier et Venice Beach (8 km environ A/R) est un pur moment de bonheur !








Arrivés à Venice, on s'installe à une terrasse devant une excellente bière locale,
car il fait chaud et il est important de bien s’hydrater ...


... puis on flâne un peu 









Oups ... râté !


… Le retour sera nettement plus sportif,
l’heure tourne et le soleil ne va pas tarder à se coucher, alors on accélère le pas !






Sous la jetée, les gens profitent de l'océan jusqu'au dernier moment !





Dernière ligne droite, direction Los Angeles

Après notre premier séjour dans la cité des anges, il y a 2 ans, le premier critère dans le choix de l'hôtel a été son emplacement (la ville s'étalant sur une centaine de km, il était hors de question de se perdre on ne sait où).


Situé tout près de Hollywood Boulevard, sans prétention mais pas trop cher, denrée rare à LA, The hotel Hollywood s'est révélé un bon choix (malgré les avis mitigés sur Tripadvisor !). Le réceptionniste était très « friendly », ce qui n’est pas toujours le cas !


 

La photo extérieure a été prise le lendemain matin (il faisait nuit noire quand on est arrivés !)



On suit ses conseils et on gare la voiture dans un parking voisin, pour 15 $ …. Puis on part en direction du Walk Of Fame chercher un endroit où dîner. L’endroit étant toujours très animé, c’est plus rassurant pour nous que les rues avoisinantes, très glauques à cette heure ...

Ce n’est pas loin, mais la journée a été longue et bien remplie et nos jambes sont lourdes !

On avance nez au sol, en déchiffrant les noms sur une partie des 2400 étoiles qui jonchent le parcours, on fait un tour dans le Dolby Theatre (qui accueille la cérémonie annuelle des Oscars), on passe près d'un faux "Prince" qui miaule ses fausses notes sur le trottoir ...


... puis on se retrouve bloqués par la foule devant le Chinese Theater (où ont lieu la plupart des avant-premières).
Sa cour est célèbre pour ses empreintes de mains et de pieds des stars du 7ème art, mais on ne les verra pas car des barrières et des agents de sécurité bloquent le passage, la TV est là, des interviews ont lieu un peu partout et d’énooooooormes limousines attentent ... on ne saura jamais qui car la foule est tellement dense qu’on ne voit rien ! 

Mais nous, tout ce qu'on veut, c'est manger et rentrer dormir !

Il est tard et les rues commencent à se remplir de gens bizarres ... arf ... 

On joue la sécurité et on entre dans Hollywood & Highland (vaste complexe un peu délirant avec restaurants, magasins, salles de cinéma, boîtes de nuit …), bien éclairé et encore très fréquenté !


 


On y avale rapidement un burger dans un Johnny Rockets, chaîne de restos type "diner" des années 50' et on rentre directement (et péniblement ...) à l'hôtel pour un repos bien mérité !



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